DE LA DETTE À LA FAIM: UNE MORT CIVILE PROGRAMMÉE

syndicat-banques-fb

 

Vous pensez que la dette n’est pas un phénomène naturel ?

Réponse:

Lorsque toute la journée vous vivez, il y a un moment particulier où vous devez vous alimenter.

Ce moment se distingue de tous les autres car vous ressentez la faim et vous DEVEZ vous alimenter. La faim est l’expression d’une dette. Ce que vous avez consommé en calorie, vous devez le combler par l’ingestion de nutriments.

La dette est donc naturelle.

Lorsque que la personne ne trouve aucun aliment, se déclanche au bout de quelques jours un état que l’on nomme famélique. Cet état peut conduire à la mort s’il perdure, par le seul fait que cette personne n’a pas « remplacé » les calories brûlées par son corps en vie.

 

Quel rapport avec le phénomène de la titrisation (la vente) des créances bancaires ?

 

La dette contractée lors d’un contrat de crédit avec une BANQUE, doit s’éteindre par le remboursement. Celui-ci se fait par une somme de monnaie versée à la banque qui elle comble au fur et à mesure du temps un compte négatif que l’on nomme créance, installé à l’actif du bilan de la banque. Cette créance diminue alors, pour tendre vers le zéro.

Le jour où la créance à une valeur nulle, la créance disparaît de l’actif de la banque, la dette est éteinte et la monnaie s’est détruite au fur et à mesure des remboursements.

C’est le fonctionnement normal de l’extinction de la dette d’un crédit bancaire.

 

Pour éteindre la dette du « débiteur », un seul moyen: posséder la monnaie, qui doit être dans le circuit économique, et que l’on fait revenir sur nos comptes via le travail.

 

Sauf que les banques vendent un grand nombre de créances. Ces ventes entraînent la disparition des créances à l’actif des banques. La monnaie est alors détruite, elle n’existe plus puisque la créance n’est plus dans le « giron » de l’actif de la banque.

 

A la différence d’un remboursement normal d’un crédit, il y a FORCEMENT un certain nombre de « débiteurs » qui ne pourront faire face, vu que les banques ont VENDU le tiers de leurs créances initiales. Ces créances vendues ne sont plus dans leur actif, et donc la monnaie a disparu. Les dettes sont toujours présentes, elles ont changé de main. Mais la monnaie n’existant plus, la dette ne peut pas être remboursée.

 

Un état « famélique » s’installe: c’est l’incapacité de satisfaire les remboursements dus.

Cela ne se fait pas du jour au lendemain. L’itinéraire normal présente les caractéristiques suivantes qui peut s’étaler sur six mois à quatre ans:

  • Autorisation d’un découvert,
  • augmentation du découvert,
  • érosion des salaires (pas d’augmentation)
  • souvent chômage (1200 emplois disparaissent par jour calendaire),
  • retard dans le remboursement des mensualités,
  • pression des créanciers,
  • mensualités renvoyées en fin de crédit pour un volant de dix d’entre elles,
  • deux mensualités de retard et le dossier bascule au service contentieux,
  • impossibilité de combler le retard,
  • déchéance du terme,
  • injonction de payer,
  • au mieux opposition qui anéanti l’injonction,
  • audience au tribunal,
  • jugement exécutoire,
  • saisies sur compte bancaire, meubles ou salaire.

 

C’est la mort civile. Ne croyez surtout pas que vous y échapperez, c’est le destin programmé d’un tiers d’entre nous.

 

IL Y A UN RECOURS: DÉPOSEZ PLAINTE CONTRE LES BANQUES,

ASSIGNEZ-LES AU TRIBUNAL PÉNAL.

TÉLÉCHARGEZ LA PLAINTE ET ENVOYEZ-LÀ EN AR au doyen des juges d’instruction de votre juridiction.

AGISSEZ, ANTICIPEZ.

Laisser un commentaire