De la RÉSISTANCE

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De la résistance.

En 1944, il y avait 2% de la population entrée en résistance. Pas énorme. Le reste, hormis les collaborateurs directes des Nazis, 2% tout de même, la population restait prostrée, inerte, victime pourtant.

La conscience du mal vivre était là, réelle et patente… mais pas de réaction, ou si peu.

C’est dire combien ces hommes et ces femmes étaient-ils malléables. Tellement d’ailleurs qu’il y en eut 250 000 qui furent forcés de se rendre en Allemagne via le Service du Travail Obligatoire.

Nous pouvons croire au rêve d’une mobilisation générale de la population civile, qui n’aurait fait qu’une bouchée de ces « envahisseurs », de ces « occupants ».

C’est bien sur un rêve, une utopie.

En effet, conscient de l’agression journalière de l’occupant, il n’en reste pas moins que la première dictature omniprésente, violente, implacable subie par la France à cette époque fut non pas celle des Nazis, mais celle de la couardise et de la lâcheté quasi généralisée.

Aujourd’hui il en est de même, nous serions capable de ne faire qu’une bouchée du système bancaire et financier. Mais la peur et la couardise gère le monde, le précipitant dans l’indignité permanente. Seul quelques uns d’entre nous agissent contre Ces dictatures, celle du système financier et mais aussi contre celle de l’amorphie coupable des citoyens.

Il faut faire avec.

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