G) Conclusion

Les données actuelles sont d’un degré qui dépasse tout entendement : 1150 milliards d’en-cours quant aux crédits accordés par les banques de second rang aux ménages, soit 1150 milliards d’euros de dettes circulantes (monnaie créée), et 450 milliards d’euros de créances titrisées et sorties de l’actif des banques, soit 450 milliards d’euros de monnaie détruite ; autrement présenté, nous possédons collectivement 10€, pour éteindre une dette de 25€. Voilà ici la véritable définition de la crise de la dette: l’incapacité structurelle d’extinction de la dette du citoyen débiteur est l’image initiale de l’incapacité qu’a l’État à rembourser la sienne. Il est obligé d’emprunter pour payer ses dettes. Ce qui a forcement une fin.

Le débiteur, possédant une responsabilité vidée de sa substance -métamorphose de la responsabilité en incapacité juridique- échoit alors devant la justice qui ne tient pas compte ou ignore les causes de sa présence devant elle. Elle s’attache au fait, rien qu’au fait ! (oubliant le fait mécanique de la destruction monétaire)

Si bien qu’un homme de bonne foi, sain de corps et d’esprit, possédant un ou des savoir-faire professionnels, se trouvant convoqué devant la justice pour défaut de paiement de sa dette auprès d’une banque, cela traduit son incapacité à répondre de sa dette. En effet pour faire revenir via son travail, une partie du capital initial correspondant à sa mensualité, (capital initial qu’il à injecté en toute confiance dans le circuit économique) afin que la banque procède à la destruction monétaire et simultanément à l’extinction de tout ou partie de la dette, il lui faut combattre :

  • la thésaurisation privée.
  • la remise dans le circuit économique et financier des masses monétaires sous forme de prêts ne respectant pas les termes initiaux des crédits générateurs de monnaie (dérèglementation, décloisonnement, désintermédiation !)
  • l’appropriation et la capitalisation des dettes circulantes, via les intérêts des crédits, les primes d’assurance (néo-indulgences).
  • la libre circulation des capitaux (constitués de dettes circulantes) qui migrent librement vers des pôles de rentabilité plus important, hors du champ d’application monétaire,
    1. pendant plus de neuf ans, la zone euro avec un taux directeur de 2.5% à côtoyer la zone livre sterling dont le taux directeur était à plus de 5%. Résultat, la monnaie crée plus facilement dans la zone euro traverse la manche là où le rapport est meilleurs, et participe au fonctionnement d’un système économique extérieur avec nos propres dettes, créant une dépression monétaire ici que l’on va combler en se faisant prêter notre propre monnaie de la part de ceux qui l’ont captée et qui vont encaisser les intérêts;
    2. vers des endroits du monde émergeant, où le travail coûte peu. Les délocalisations ne sont pas que des destructions sèches d’emploi, elles représentent aussi des fuites de masses monétaires investies ailleurs, et dont l’absence vient amplifier ici l’incapacité d’éteindre des dettes, provoquant le surendettement des ménages et des défaillances des débiteurs-victimes.
  • une balance commerciale dramatiquement déficitaire, qui provoque l’absence de monnaie ici, profitant à d’autre pays qui fonctionnent sur nos dettes: en 2013, 71 milliards d’euros de déficit. Sur les dix dernières années un cumule de 257 milliards d’euros, soit 25% de l’encours des crédits accordés aux ménages.
  • et enfin contre cette destruction prématurée de la monnaie lors de la vente des créances bancaires.

Vous êtes dans les articles explicatifs du dépôt de plainte: A) Trois préalablesB) Création monétaire: crédits, créancesC) Eléments légaux prévoyant l’infractionD) Eléments intentionnels de l’infractionE) Eléments réalisant l’infractionF) Qualité & caractéristique de l’infraction – G) Conclusion – H) Préjudice: SOLUTION FINALE