H) Préjudice: SOLUTION FINALE

LES PREJUDICES

La titrisation des créances bancaires fait imploser les droits de l’homme en défiant nos lois fondamentales. En raréfiant la monnaie par sa destruction prématurée pour le compte exclusif des banques, celles-ci ôtent la substance de la responsabilité de ceux qui se sont engagés contractuellement à éteindre leurs dettes auprès d’elles. En organisant la traite des débiteurs au travers de leur capacité d’épargne qu’elles capturent, en s’adonnant à la vente des créances, les banques pratiquent l’esclavage dans toute son acception.

Les conséquences sont préjudiciables pour les millions de français débiteurs-victimes, en rupture de solvabilité, qui tour à tour aspirés par ce système esclavagiste, migrent vers l’indigence.

  • Préjudices moraux dans l’humiliation permanente de ne pouvoir matériellement jamais honorer les engagements, dans la honte permanente de déceler dans le regard des progénitures l’indignité et le déshonneur, dans le renoncement forcé à obtenir une vie équilibrée et responsable, ne débouchant que sur une seule alternative: l’assistanat
  • Préjudices matériels par des emplois jamais stables, contraint aux « petits boulots » entrecoupés de périodes de chômage (la pénurie monétaire réduisant la capacité d’échange totale de la société) avec l’obligation d’aller à la quête aux revenus quelles que soient les conditions (acceptables ou non)
  • Préjudices psychologiques s’exprimant par la grande souffrance de ne jamais pouvoir construire un avenir sain où devrait en permanence s’exprimer le libre arbitre, de ne jamais pouvoir partager l’élan collectif dû à la disparition du lien social qu’impose l’échec et par suite l’assistanat et la dépendance.
  • Préjudices civiques dans la ghettoïsation de la mise en fiche à la Banque de France (restriction de droit qu’évoquait plus haut Monsieur Pierre Truche). Plus de cinq millions d’hommes et de femmes fichés pour cinq ou dix ans, réduits à l’état de sous citoyens ne possédant plus les moyens de construire leur avenir, figés dans un présent médiocre, précaire et obstrué. Cela va de paire avec l’absence de moyens de paiement, qui les distinguent en permanence des autres par l’obligation d’un paiement en liquide, ou par la carte bancaire des pauvres à débit immédiat et autorisé, (remarquable par la longueur du traitement, dû à la demande d’autorisation par communication téléphonique). Loin d’être affranchis ceux là ne sont plus esclaves car défaillants: ce sont des parias, des indigents, des exclus de la société, les produits de la solution finale

Humiliation, honte, précarité, renoncement aux choix, souffrance, marginalisation, désappropriation de soi, destruction des projets personnels, telle est la substance du préjudice.


Vous êtes dans les articles explicatifs du dépôt de plainte: A) Trois préalablesB) Création monétaire: crédits, créancesC) Eléments légaux prévoyant l’infractionD) Eléments intentionnels de l’infractionE) Eléments réalisant l’infractionF) Qualité & caractéristique de l’infractionG) Conclusion – H) Préjudice: SOLUTION FINALE