PRÉAVIS DE GREVE DES REMBOURSEMENTS DES CRÉDITS DES PARTICULIERS ET DES MÉNAGES

PRÉAVIS DE GREVE DES REMBOURSEMENTS DES CRÉDITS DES PARTICULIERS ET DES MÉNAGES

INFORMATIONS TRANSMISES AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

 

Cette action syndicale de citoyen est une première. Jamais une partie de la société civile ne s’était élevée contre la loi esclavagiste et paupériste du 23 décembre 1988, qui forme les Fonds Communs de Créances, et institutionnalise la titrisation des créances bancaires.

Ce préavis de grève des remboursements des crédits des particuliers et des ménages vient faire savoir aux hommes et aux femmes politiques qui ont installé ce stratagème occulte, au système bancaire qui en applique les prérogatives, au pouvoir judiciaire qui juge les défaillances, et aux auxiliaires de justice qui exécutent les jugements rendus, que désormais le fonctionnement ne pourra continuer à forcer la mort civile de centaines de milliers de particuliers et de ménages, à distiller l’inactivité professionnelle de millions de personnes, à éteindre les liens sociaux et à réduire à l’état d’esclaves neuf à dix millions d’individus.

 

L’exécution de cette loi inconstitutionnelle organisant la titrisation des créances bancaires, génère trois conséquences majeures:

 

D’une part en autorisant la vente, par les banques du crédit contracté, cette loi réduit à l’état d’esclave le débiteur.

Celui-ci va désormais travailler pour un fond de pension quelconque (généralement anglo-saxon) finançant ainsi les retraites et les rentes exogènes, via les intérêts qu’il produit par son travail, (alors que ce même débiteur peine à financer sa propre retraite toujours revue à la baisse). Lorsque que nous parlons d’esclave, nous nous référons à la convention de Genève de 1926 que nous avons signé, et qui définie l’esclavage comme étant l’exercice d’un ou des attributs du droit de propriété sur un individu. Dans ce cas précis, la banque s’approprie la capacité d’épargne d’un individu et la revend afin de générer des intérêts. Nous rappelons ici que ceux qui autorisent l’esclavagisme et l’exercent, sont passibles de peines particulièrement sévères (Article 212-1 du Code Pénal).

 

D’autre part, la vente des créances bancaires impose « mécaniquement » la destruction prématurée de la monnaie.

Cette destruction présente un caractère industriel tant la masse est importante. Cette monnaie manquante, cette pénurie monétaire organisée, est la cause véritable de la paupérisation de la société et du chômage de masse. Il n’y a pas suffisamment de moyen d’échange pour satisfaire toute la capacité d’échange: il y a donc une baisse importante de l’activité économique qui implique des réductions drastiques d’emploi. Ce phénomène enclenche une réaction en chaîne installant le surendettement à tous les échelons de la société, de l’individu à l’État.

 

Par ailleurs, dans ce contexte, il est impossible de pouvoir éteindre les dettes possédées par les débiteurs dans les conditions prévues au contrat de crédit car une partie des moyens propres à l’extinction (la monnaie) ont bel et bien disparu par la destruction anticipée de la monnaie due à la titrisation des créances bancaires.

 

Ainsi, sans l’abrogation de cette loi, sans la démission des mandats que possèdent aujourd’hui les femmes et les hommes politiques qui ont participé au vote de cette loi le 23 décembre 1988, sans la levée de toutes les poursuites exécutées par les auxiliaires de justices à l’encontre des particuliers et des ménages ayant éprouvés ou éprouvant des difficultés à honorer leurs engagements contractuels relatif à leurs crédits,

 

nous transformerons ce préavis de grève en grève: nous en déciderons l’heure, sans information préalable.

 

Veuillez recevoir Monsieur le Président de la République, nos ameres salutations.

Pour le Syndicat de lutte contre les Banques: Dominique MICHEL

Ce préavis est envoyé au Président de la République,

et pour information:

Au ministre de la justice.

Au syndicat de la magistrature.

A la chambre nationale des huissiers de justice.

A la banque de France.

Au président de l’Assemblée Nationale

A l’Agence France Presse.