QU’ILS MANGENT DE LA BRIOCHE

bank

A les entendre…

…Qu’on se le dise, pour résorber le chômage, faire une politique d’emploi, mettre les jeunes au travail, favoriser l’embauche des seniors, il faut:

  • Passer de 35 à 39 heures de travail hebdomadaire,
  • Repousser l’âge de la retraite à 65 ans.
  • Licencier plus facilement.
  • Diminuer le coût des heures supplémentaires.
  • Diminuer les charges sociales
  • Fliquer les chômeurs.

Est-il besoin de relever le paradoxe ?

Est-il besoin de se questionner sur l’état d’abrutissement de la société qui accepte d’entendre ça ?

Est-il nécessaire de se poser des questions sur le chemin que l’on veut nous faire prendre ?

Peut-on encore prononcer le mot confiance ?

 

Cela me rappelle la merveilleuse solution anecdotique, fausse dit-on, d’une autrichienne célèbre, face à la famine:

Ils n’ont plus de pain ? Qu’ils mangent de la brioche !

 

Il y a danger à ne pas comprendre et réagir. Le noeud de cette insulte récurrente à l’intelligence est d’origine financière.

 

L’objectif de ce coup d’état permanent de l’arrogance et de la défiance est de faire muter l’origine décisionnelle de la démocratie détenue encore par l’individu citoyen vers la future cellule de base néo-démocratique que sera l’entreprise.

C’est elle qui créera la monnaie via ces investissements.

C’est elle qui décidera le niveau d’assurance sociale.

C’est elle qui générera la loi.

 

C’est en cours: le lobbying est une réalité, le financement des partis est un fait, la force de pression sociale est renversée par la fabrication industrielle de chômeurs. Par ailleurs, la masse des investissements est égale voir supérieur au solde disponible des encours des crédits des particuliers et des ménages moins les créances bancaires titrisées.

La maîtrise funeste des entreprises bancaires sur le peuple est une actualité dramatique. Ce sont les banques qui sont en première ligne pour vaincre la démocratie.

Car enfin l’acte démocratique n’a plus de validité, c’est prouvé: le référendum de 2005, ainsi que la traîtrise permanente du pouvoir politique en sont la démonstration.

 

Notre seul salut est une contre-attaque ciblée; déposer plainte contre les banques, en révélant le crime qu’elles exécutent tous les jours: nous vendre nous et nos dettes, et nous transformer en esclaves.

 

Pas d’autres solutions.

 

 

Un commentaire sur “QU’ILS MANGENT DE LA BRIOCHE

  1. Oger

    Si ont regarde le nombres d’heures, restez au lit sait mieux. Les heures sont pour les bureaux, dans mes métiers indépendant ont travaille 14h voir plus pour un salaire moindre voir en dessine du SMIC

    Répondre

Laisser un commentaire