Le Syndicat

 

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Posons la question fondamentale.

 

Un syndicat pour quoi faire, et contre les banques de surcroît ! pour quoi ?

 

Nous vivons dans une monde d’informations, de technologie, de consommation, de crédit.

 

Un monde de crédit…. qui permet un achat immédiat, payé sur le futur.

 

Dans un autre temps, un achat se faisait lors qu’on avait accumulé l’argent.

Cette accumulation était directement liée à la capacité d’épargner cette somme sur un temps voulu; puis venait l’achat.

 

L’économie moderne ne peut pas, ne peut plus accepter ce concept d’épargne comme mode de paiement relatif à la monétisation de la production du système économique. Ceci pour deux raisons essentielles:

  • D’une part parce que la machine économique table sur une production payable en temps réel (les investissements effectués demandant des rentabilités quasi immédiates). Se conjuguent dans ce contexte les circuits de distribution vifs et réactifs, à l’offre compétitive qui impose la réalisation de la vente la plus rapide possible.
  • D’autre part parce que les moyens d’échange, que l’on nomme « monnaie », procède du crédit. Ainsi, si nous ne contractions pas de crédits, il n’y aurait pas de monnaie.

 

 

Il y a un corollaire entre la capacité d’épargne et la possibilité de contracter un crédit: un crédit est une capacité d’épargne projetée dans le temps, cette capacité nous est propre, en ce sens, elle nous appartient.

 

La monnaie dont on se sert tous les jours représente une partie d’une dette qu’un de nos concitoyens a contractée auprès d’une banque, ou celle qui nous appartient si nous avons un crédit en cours.

La monnaie est une dette circulante. La monnaie naît du crédit. Lors du remboursement du capital à la banque, la dette s’éteint et la monnaie est détruite simultanément.

 

Il faut différencier une dette contractée auprès d’un proche, de la famille, ou d’une autre personne, de celle issue d’un crédit contracté auprès d’une banque ou d’un organisme de financement.

Dans le premier cas c’est un prêt: il n’y a pas de création monétaire.

Dans le second cas, il y a création monétaire car la banque (et exclusivement elle) est la matrice de la création monétaire.

 

Lorsque l’on fait un crédit, il faut apporter un certain nombre de garanties. Généralement un travail stable (CDI), une bonne santé (certificat médical), un âge pas trop avancé (moins de 75 ans) un gage ou une hypothèque, ou des garants. Seules les « qualités » attachées à la personne sont prises en compte

 

La monnaie à un temps de vie: elle naît à l’apparition d’un crédit donc d’une dette, et elle « meurt » (destruction) à l’extinction de la dette, c’est à dire lorsque la créance est arrivée à zéro. Ce schéma est celui d’une « mort naturelle » de la monnaie.

Dans le bilan de la banque, qui n’est pas une entreprise comme une autre, l’actif est « l’État civil » de la monnaie: elle collecte les informations relatives à la réalité monétaire circulant dans la société; ces informations sont contenues dans les créances que la banque possède sur les débiteurs.

 

 

Il existe cependant des destructions « anticipées » de la monnaies:

 

  1. La TITRISATION DES CRÉANCES BANCAIRES
  2. La DÉCHÉANCE DU TERME.

Le syndicat rentre dans le jeu de la défense de ceux qui ont contracté un crédit, mais aussi tous les autres concitoyens qui sont dépendants des crédits des autres.

Pourquoi?

Les réponses sont dans:

 

  1. LA TITRISATION DES CRÉANCES BANCAIRES

 

Une loi, votée le 23 décembre 1988, maintes fois modernisée, autorise les banques à vendre les créances qu’elles possèdent à l’actif de leur bilan…

Que se passe-t-il lorsque la banque procède à cette vente ?

Hé bien elle fait en UN instant ce que vous devriez faire en six mois, un an, cinq ans ou plus: réduire la valeur de la créance à zéro.

Ainsi, avec le fruit de cette vente, elle solde la créance qu’elle a à son actif et détruit la monnaie que vous aviez créée: la créance n’existe plus dans l’actif de la banque.

La MONNAIE EST DÉTRUITE, MAIS VOUS AVEZ TOUJOURS VOTRE DETTE, qui a changée de mains. Le crédit s’est transformé en prêt.

 

Vous devez dés lors comprendre l’incidence que ce processus enclenche.

  • La capacité d’épargne que vous possédez est vendue par la banque (elle vend une « chose » qu’elle ne possède pas).
  • L’ensemble des qualités absolument personnelles qui ont permis la réalisation du crédit est vendu: vous êtes vendu, sans même le savoir.
  • Toutes créances qui sont sorties de l’actif des banques représentent la monnaie détruite
  • Les banques mettent sur le marché financier non pas une mais des milliers de créances. Elles les regroupent et en font un titre, qui est acheté par des fonds de pensions, des Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières (OPCVM). C’est ce que l’on nomme la « TITRISATION DES CRÉANCES BANCAIRES ».

 

En conséquence,

  • la titrisation des créances bancaires engendre une réduction en esclavage* des débiteurs dont les banques ont vendu les créances,
  • La titrisation des créances bancaires détruit près de 450 milliards d’euros, réduisant la capacité d’échange de la société qui provoque pauvreté, chômage, précarité, désespoir et avec comme option radicale de règlement… le suicide.

 

  1. LA DÉCHÉANCE DU TERME

 

Parce que la titrisation des créances bancaires organise la pénurie monétaire, elle génère l’impossibilité d’éteindre les dettes correspondant à la destruction prématurée de la monnaie.

Il y a donc une multitude de débiteurs qui deviennent des débiteurs défaillants.

Les banques ou les organismes de financement imposent aux débiteurs n’ayant pas payé deux mois de suite leurs mensualités, la déchéance du terme, autrement dit demandent aux débiteurs le remboursement intégral de capital restant du.

 

Comme cette pénurie monétaire impacte toute la société, ceux qui ne peuvent plus payer ne sont pas « forcément » ceux dont les dettes ont été vendues, il y a une mutualisation de la pathologie.

Il y a donc une destruction monétaire supplémentaire qui s’exerce par le biais des décisions judiciaires imposant au débiteur à solder son crédit: saisies judiciaires des comptes bancaires, des salaires, des biens immobiliers ou mobiliers.

Cette pratique augmente d’autant la crise sociale et économique par le fait même que la destruction « primaire » (titrisation) entraîne la destruction « secondaire » (le déchéance du terme) le tout validé par la justice.

 

La justice aggrave l’amplitude du désastre: c’est un non sens.

 

Voila pourquoi le Syndicat de Lutte Contre les Banques existe:

 

METTRE EN OEUVRE UNE DÉFENSE SPÉCIALEMENT « CALIBRÉE » POUR QUE CESSE CETTE MÉCANIQUE MONÉTAIRE,

METTRE EN PLACE UNE RÉPARATION DE LA CASSE SOCIALE QUE CETTE MÉCANIQUE EN ENTRAINE.

 

Sur ce site, vous aurez: La possibilité

  • La possibilité de vous renseigner sur l’évolution historique de la place de l’or et de la monnaie en France de 1933 à nos jours,
  • La possibilité de participer au développement de la lutte contre les banques en déposant plainte contre elle, il suffit pour cela de télécharger la plainte et de l’envoyer ensuivant les instructions.
  • La possibilité de défendre le concept de la NATIONALISATION DES CRÉANCES BANCAIRES TITRISÉES, qui est LA SEULE SOLUTION pour nous réapproprier la politique monétaire et régénérer près de 450 milliards d’euros à réinjecter dans le circuit économique.
  • La possibilité de vous investir dans les prochaines échéances électorales législatives: le syndicat est un rassemblement informel, nous y tenons. Cela ne nous empêche pas d’investir le champ politique désertique relatif à l’analyse critique des pratiques bancaires. Aucun parti politique ne le fait, et pour cause: pourquoi scierait-il la branche sur laquelle il sont assis ? Leurs besoins financiers       sont énormes, 25 millions par candidat, autorisés pour une élection présidentielle, 60 mille euros par candidat pour les élections législatives. Sans les banques, ces partis politiques ne sont rien. Nous avons le devoir de nous organiser pour sortir de ce chantage financier.
  • La possibilité de faire en sorte alors que ce mouvement s’auto-suffise financièrement en apportant votre contribution. En effet nous ne nous arrêtons pas à dénoncer ce nouvel esclavagisme, cette casse sociale qui se manifeste tous les jours devant nous, à coté de nous, ou chez nous. Vous devez comprendre que le nerf de la guerre est l’argent: à partir de là, lutter contre les banques et leur toxicité c’est s’empêcher de contracter des crédits auprès de ses organismes socialement toxiques. Il faut savoir ce que l’on veut: changer le monde demande de la volonté et donc de la puissance, mais aussi de l’indépendance, c’est une réalité à la quelle vous devez adhérer.